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Prix immobiliers : une baisse de plus de 10 % dans de grandes villes françaises

7 avril 2023

Sur ce marché en perpétuel mouvement, les prix immobiliers tendent actuellement à baisser dans plusieurs grandes villes françaises comme Rennes et Bordeaux. Si Marseille ou Cannes affichent une dynamique inverse, la tendance nationale sur la dernière année est tout de même à la baisse.

Le secteur de l’immobilier est en pleine mutation. Au premier trimestre de cette année, le nombre de transactions a baissé de 25 %, selon les chiffres d’Orpi. Cette situation s’explique par la difficulté croissante des vendeurs à trouver des acheteurs, entraînant ainsi une baisse des prix de 1 % entre le premier trimestre 2022 et le premier trimestre 2023. Dans certaines villes, les prix au mètre carré ont subi une baisse plus significative, atteignant 10 % ou plus à Rennes (-14% en un an), Metz (-13 %), Nantes (-11 %), et Bordeaux (-10 %). Même Paris (-6 %) et Lyon (-7 %) ont été touchés par cette tendance baissière.

Quand les prix immobiliers augmentent, le volume de ventes baisse

À l’inverse, les prix immobiliers continuent de grimper à Marseille (+6%). C’est aussi le cas à Caen, où ils ont explosé de 24 % en un an. Cannes (+14%), Brest (+10%) et Reims (+8%) connaissent également une hausse de prix significative. Cependant, dans la plupart des villes où les prix augmentent, le volume des ventes diminue encore plus rapidement qu’ailleurs en France. Par exemple, le nombre de compromis signés a chuté de 27 % à Cannes, de 30 % à Brest et de 32 % à Marseille. En revanche, dans certaines villes où les prix immobiliers ont considérablement baissé, le marché immobilier a été relancé, comme à Rennes (+8 % de transactions sur un an) et à Metz (+9 %).

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Ce jeudi matin sur BFM Business, le patron d’Orpi France, Guillaume Martinaud, explique que « les compromis de vente ne se signent pas » et que « les prix ont continué à augmenter dans certaines régions. Tout ce qui est dans l’ouest de la France, ça a continué à progresser ». Cependant, malgré cette tendance haussière dans certaines régions, les compromis de vente ont diminué, ce qui est préoccupant. Monsieur Martinaud note également que dans certaines villes comme Paris ou Lyon, les prix immobiliers ont commencé à baisser en même temps que le nombre de transactions. Une situation qui suggère que les prix n’ont peut-être pas encore suffisamment chuté pour stimuler la demande.